Le mercredi 22 novembre 2023, à la maison de retraite de PAMPROUX (79), Mme Odette PROVOST, née AIME est mise à l'honneur pour fêter ses 100 ans.

             Elle est entourée du président de l’UDPRG 79 Jean Michel PUAUT, ainsi que par Mme GARREAU Rolande représentante de la fondation « Maison de la gendarmerie » et d’UNEO. Deux personnels de la BTA de St Maixent l'Ecole nous accompagnent. Divers cadeaux, (fleurs, friandises, livres) lui sont remis par les participants.

            La centenaire est accompagnée de ses deux sœurs Raymonde 98 ans et Simone 96 ans ainsi que par le plus jeune de la fratrie Jean Claude 89 ans.

            Sa vivacité d'esprit et ses réparties toujours appropriées ont été très appréciées par l’assemblée et bien qu’elle se déplace en fauteuil, son plaisir est de montrer qu’elle peut encore faire quelques pas.

            Son mari, gendarme décédé en 2008, a connu diverses affectations, la BT de Pleumartin (86) puis 3 années à Baden Baden comme prévôt puis les brigades de Noirétable (42), Mauléon et Prahecq (79).

            A la retraite le couple s'installe dans la maison familiale à Loubigné sur la commune d’EXOUDUN (79). Toujours prêt à rendre service et prodiguer des conseils dans son entourage, Camille PROVOST a occupé les fonctions de maire pendant une courte période, considérant la charge trop lourde pour son âge.  

            Nous souhaitons à Mme Odette PROVOST de conserver son dynamisme et sa bonne humeur le plus longtemps possible tout en lui promettant de lui rendre visite.

Le président de l'UD 79 Jean Michel PUAUT 

      C’est en comité restreint, pandémie oblige, que Gérard Fournier a fêté ses 100 ans jeudi 24 décembre 2020, à l’Ehpad des Trois-Roix, en compagnie de sa fille Chantal et son mari Martial, sa petite-fille Caroline et son conjoint Nicolas, ainsi que ses deux arrière-petits-enfants Ava et Gabin. Gérard Fournier, Frontenaysien depuis 98 ans, a marqué la commune puisqu’il y fut maire de 1983 à 1995. Cet ancien commandant de gendarmerie s’engage dans l’armée de Terre en 1940. La fin des hostilités conduit son régiment en zone libre et l’intègre dans l’armée d’armistice. La dissolution de celle-ci en 1942 l’amène à rentrer dans la gendarmerie pour échapper au STO, service du travail obligatoire imposé par les Allemands.

Il est affecté à la brigade de Reffannes de 1942 à 1944, et c’est durant cette période qu’il épouse Jeanine Castin, enseignante. De cette union naîtra une fille, Chantal, en 1944. Après de brefs passages à Parthenay et Secondigny, il est désigné d’office pour servir en Afrique du Nord en tant que chef de poste. En 1952, il prend le commandement d’une brigade mixte (mi à pied – mi à cheval) à Geryville, territoire militaire d’Ain Seffra : une circonscription de 50.000 km2, plus grande que la Belgique et le Luxembourg réunis ! De retour en 1957, il est affecté dans la Creuse, à Melle, puis à la gendarmerie mobile à Ancenis, jusqu’à la fin de la guerre d’Algérie. En octobre 1962, il est affecté à l’état-major du directeur de la gendarmerie, jusqu’à sa retraite en 1976. Le grade de commandant honoraire lui est décerné. De retour à Frontenay, il s’intéresse à la vie locale. Élu conseiller municipal en 1977, il accède aux fonctions de maire en 1983, réélu en 1989. La commune gagne 412 habitants. C’est lui qui fera intégrer Frontenay dans la communauté de communes niortaise présidée par Bernard Bellec. Féru de généalogie, Gérard Fournier a une pensée émue pour sa femme disparue cet été. Cet officier de la Légion d’honneur, médaillé militaire, commandeur de l’ONM, chevalier des palmes académiques porte un regard sombre sur l’époque actuelle : « Les incivilités, agressivités, insécurités et violences sont devenues des lieux communs et la peur du gendarme remonte à une époque bien révolue ».

      Fidèle adhérent à l’UNPRG, le président de l’UD 79, Jean Michel PUAUT accompagné du délégué de secteur, André CHEVALLIER lui ont remis, à l’occasion de ses 100 ans, la médaille d’honneur de l’UNPRG.

Le mercredi 19 août 2020, le président Jean Michel PUAUT, accompagné de Guy RIMBAULT délégué du secteur, s’est rendu au domicile de Mme Marie Louise GEAY née GUILLOTEAU à Niort 79, pour fêter son centenaire entourée de ses deux filles, Louisette née en 1946 et Alberte en 1948.

Veuve du gendarme Albert GEAY et fidèle adhérente à l’UDPRG 79, Marie Louise GEAY devient notre deuxième centenaire de l’association après Albert ANTIER qui va bientôt fêter ses 102 ans.

Le président a rapporté le parcours des cent années de vie de notre nouvelle centenaire.

Marie Louise GEAY est née le 19/08/1920 au lieu-dit Le Charruault sur la commune de la Chapelle St-Laurent 79 au moulin à eau de ses parents, meuniers. A l’âge de 8 ans, ses parents quittent le moulin pour devenir agriculteur à Azay sur Thouet.

Au début de ce siècle, à la sortie de la première guerre mondiale, la vie à la campagne pour la plupart des femmes se tenait à un rôle de « domestique ». En effet, dès l’âge de 13 ans, Marie Louise était placée dans une ferme cantonnée aux tâches ménagères comme pour certains travaux agricoles.

A 16 ans, elle se lie d’amitié avec son futur mari Albert GEAY, ouvrier agricole dans une ferme voisine, qu’elle épousera en 1941 à St-AUBIN le CLOUD.

Au cours de l’année 1943, Albert quitte le monde agricole et s’engage dans la gendarmerie. Après un stage à l’école de gendarmerie de MAMERS 72, il reçoit sa première affectation à ANGOULÊME. Marie Louise le rejoint dans une caserne dont une partie est occupée par les allemands. Le logement est correct mais comme beaucoup à cette époque, on doit se contenter des WC en commun dans le couloir, le chauffage au charbon et l’absence d’eau chaude. Le métier de gendarme pendant l’occupation n’était pas facile. Partagés entre le devoir d’obéissance et l’exigence patriotique, ils s’exposaient à de graves dangers. Marie Louise se souvient des visites du Colonel dans le logement et l’obligation de présenter son « ausweis » à l’entrée de la caserne.

A la fin de la guerre en 1946 Albert, suite à une demande de volontaire, est envoyé en Allemagne en garnison à WITTLICH comme prévôt. Marie Louise se souvient d’une vie plus facile. Albert était chauffeur du lieutenant et elle avait droit à une femme de ménage gratuite. Elle comprenait la langue allemande mais refusait de la parler.

Puis enfin Albert termine sa carrière de gendarme en France de 1949 à 1956 après des affectations dans des brigades de la Nièvre et à OIRON 79 où il fut motocycliste.

En 1956, à l’âge de 40 ans, Albert quitte la gendarmerie, refusant une affectation en Algérie.

Retraité de la gendarmerie, le couple se retire dans le quartier de Souché à NIORT. De retour à la vie civile, Albert travaillera comme magasinier à la RAMO puis dans une entreprise de produits vétérinaires MÉRIEUX jusqu’à l’âge de 60 ans où il prit sa retraite définitive.

Veuve depuis 1991, Marie Louise GEAY est restée fidèle à l’UNPRG et le président départemental lui présente chaleureusement ses remerciements pour sa générosité envers le groupe d’entraide.

Le jeudi 30 août 2018, notre camarade Albert ANTIER a eu 100 ans. L’UDPRG 79 lui a donné rendez-vous ce jour là pour fêter ce siècle de vie bien remplie.

Accompagnés par une équipe très sympathique de la maison de retraite de la Coudraie à NIORT, le président Gérard SULLET, son adjoint Bertrand PELLETIER, Francis NOUAILLE et Paulette PROUST, nous avons fait honneur à notre solide centenaire.

Un rappel de la carrière militaire particulièrement fournie d’Albert a été fait. En effet, Albert, d’abord militaire dans l’infanterie à 19 ans, participe à la deuxième Guerre Mondiale, puis est fait prisonnier le 06 juin 1940 et envoyé en Allemagne pendant cinq longues années. Embrassant une carrière en gendarmerie dès son retour il fut gendarme mobile successivement à Niort, Mirande, Grasse puis revient dans les Deux-Sèvres à Parthenay en gendarmerie départementale comme motard. Il finit sa carrière à Niort à la BMO puis à l’Armurerie. A 54 ans il fait une seconde carrière à la banque populaire à Chauray.

Albert, a entendu ce parcours de vie avec une grande émotion et beaucoup de lucidité. Des cadeaux souvenirs lui ont été remis dont la plaquette d’honneur de l’UNPRG, gravée à son nom.

Un verre de l’amitié a clôturé cette cérémonie particulièrement émouvante.

Le 7 septembre dernier la ville de Niort commémorait sa libération. Au cours de la cérémonie organisée à cette occasion, une remise de décorations s'est déroulée devant le monument des soldats sans uniforme au cours de laquelle trois Médaillés Militaires de la Section de Niort ont été décorés du Titre de Reconnaissance de la Nation. Parmi eux, saluons la présence d'un membre bienfaiteur de l'UD 79, Jacques RAGOT et de son frère Michel.

Notre association adresse ses sincères félicitations aux intéressés ainsi qu'à tous les récipiendaires.

Cérémonie solennelle le 2 octobre dans la cour de la préfecture des Deux-Sèvres qui a servi de cadre à une remise de décorations conduite par le préfet, le commandant de l'Ensoa et le commandant du groupement de gendarmerie. 15 militaires ont reçu lors de cette cérémonie la Croix du Combattant pour leur engagement sur des théâtres extérieurs. Parmi eux saluons la présence du président-adjoint de l'UD 79, Bertrand PELLETIER (au centre de la photo) qui, du mois de décembre 1996 au mois d'avril 1997 a servi au sein de l'IFOR (Force d'intervention) puis de la SFOR (Force de stabilisation) sous l'égide des Nations Unies, en Bosnie.

L'UDPRG 79 adresse ses félicitations à notre camarade pour cette belle distinction, auxquelles elle associe deux autres militaires de l'Arme, le Major Alain LAMBERT, commandant la brigade de proximité de Cerizay et le gendarme Stéphane SAUGER de la brigade de Mauzé sur le Mignon.

Madame MAINET Denise a fêté ses cent ans le 9 mai 2015 à Saint- Symphorien 79. En présence du maire de Saint-Symphorien, du commandant de brigade de Frontenay - Rouan-Rouan, du président de l’UDPRG 79 et d’une délégation de l’UD, Madame MAINET et sa famille nous ont retracé la carrière de René son mari décédé en 2004. Notre centenaire a 5 enfants, 8 petits enfants, 14 arrières petits enfants et 4 arrières-arrières petits enfants. Commencée en 1935, à la garde à cheval à Bourgoin Jallieux et finie en 1963 à Niort, la carrière de son mari les a conduits aussi en Guadeloupe et en Nouvelle – Calédonie. Madame MAINET a par ailleurs exercer la fonction de greffière en chef au tribunal de Niort. Très alerte, elle a beaucoup apprécié les marques de sympathie de la grande famille de la gendarmerie.

Lors de la commémoration de l'armistice du 11 novembre 1918, à MAGNÉ, notre camarade Jean-Claude LOCTEAU a reçu la Croix du Combattant en présence d'un détachement de l'ENSOA, des membres de l'Association des Anciens Combattants et des élus locaux.

Cette décoration récompense un séjour de 21 mois en Algérie entre le 4 juillet 1956 et 25 mars 1958, période au cours de laquelle notre camarade a servi au sein du 16ème Régiment d''Infanterie Coloniale (RIC) dans le nord Constantinois en région de Jemmapes, détaché dans une Section Administrative Spécialisée (SAS) en qualité d'infirmier.

Toutes nos félicitations.